Cette Tesla autonome impressionne

Cette Tesla autonome impressionne en réussissant un trajet complexe jusqu’à l’Étoile à Paris

mai 27, 2025

Il y a quelques semaines, en flânant sur les Champs-Élysées, j’ai vu glisser silencieusement une Tesla Model 3 sans que le conducteur ne touche au volant – un spectacle surprenant qui pose la question : où en est vraiment la conduite autonome ? Voici comment la firme de Palo Alto a relevé le défi du rond-point de l’Étoile, réputé pour ses règles informelles, et ce que cela augure pour l’avenir.

Où en est-on de la conduite autonome ?

Tesla a récemment mis à l’épreuve son système Full Self-Driving (FSD) dans les artères parisiennes, et plus particulièrement sur l’un des plus grands carrefours circulaires d’Europe. D’après Elon Musk, cette version d’essai attend toujours le feu vert réglementaire de l’Union européenne, dont l’amendement devrait entrer en vigueur le 26 septembre 2025. Aux États-Unis, le FSD bénéficie déjà d’une supervision allégée, tandis qu’en Europe, chaque palindrome de bus ou voie vélo complexifie l’homologation

Deux vidéos impressionnantes de Tesla

Sur les deux clips diffusés par la marque, la Tesla Model 3 négocie sans hésitation des changements de voie, gère les piétons et anticipe les vélos. Lors de mon essai au volant d’un modèle similaire, j’ai moi-même constaté la fluidité du logiciel : les mains du conducteur ne sont vraiment là que pour « superviser » en cas de situation extrême.

La conduite autonome bientôt généralisée chez le constructeur ?

Elon Musk assure que « tous les véhicules Tesla proposeront des capacités de conduite entièrement autonome sans supervision », y compris par de simples mises à jour logicielles. La flotte mondiale, forte de plus de sept millions de voitures, collecte chaque jour des données cruciales pour affiner les algorithmes. Toutefois, tant que le FSD n’est pas légalement autorisé, ces fonctionnalités restent en phase de développement et de test en Europe.

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Réglementation et perspectives

Tesla planche également avec les autorités pour adapter la législation. Si la France et plusieurs pays de l’UE sont encore prudents, les États-Unis autorisent déjà des déploiements plus larges. La vraie révolution viendra lorsque Bruxelles dégagera définitivement la voie à une homologation sans contraintes majeures, ouvrant la porte à une circulation plus sûre et, espérons-le, moins stressante pour tous.